The major political party leaders (except Gilles Duceppe) are trying to woo the "new Canadian" vote in the upcoming election. Indeed, immigration is an important issue for people in both sending communities (abroad) and receiving communities (in Canada). For example: how many foreigners should Canada admit? Should they come as asylum seekers and refugees or immigrants? Economic migrants, be it temporary foreign workers or more permanent skilled workers? Should Canada grant family visas, and who exactly is family: spouse? children? siblings? parents? cousins? grandparents? ... How long must they wait? What support should be afforded to new arrivals?
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Dans son livre Les Chiliens au Québec, José del Pozo souligne la diversité et l'évolution de la politique migratoire du Canada (2009). Il décrit une migration transnationale des Chiliens (et des Chiliens-Canadiens) entre le Chili et le Canada qui est entremêlée avec la gouvernance transnationale. Il examine comment les structures présentes dans les deux pays, ainsi que celles dans plusieurs autres pays influent sur les « choix » des individus et des familles. Les manchettes de cette semaine annoncent que le gouvernement Harper va réduire de 5% le nombre de visas octroyés aux immigrants.[1] Cela démontre non seulement l'urgence d'une discussion honnête et ouverte sur ce sujet, mais aussi la pertinence des analyses scolaires telles que celles de del Pozo envers les politiques d'immigration actuelles. Cette analyse critique est concentrée sur cette intersection.
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Malgré le pouvoir et la rigidité des systèmes canadiens et québécois d`immigration et de l'asile,[2] il y existe encore des espaces d'agence pour des individus et des groupes. Le texte présente plusieurs cas où un ambassadeur particulier, des religieux(ses) québécois(es), la communauté chilienne au Québec et les lecteurs de la presse montréalaise ont réussi à protéger certains Chiliens et à faciliter leur entrée et leur intégration au Canada. Comment est-ce que ces espaces d'agence se transforment aujourd'hui dans l'âge de l'internet? Grâce aux technologies informatiques, il existe plus de moyens qu'auparavant pour échanger l'information et de créer des communautés d'activistes. Del Pozo soulève le point que les immigrants et les réfugiés chiliens se servent déjà de l'internet pour s'informer sur le Canada et le Québec. Il distingue les immigrants de la quatrième étape comme étant les plus informés, grâce à, parmi d'autres facteurs, l’internet. Alors, il faut poser la question « comment est-ce que les citoyens des deux pays vont exploiter ce monde virtuel pour s'assurer un flux migratoire d'immigrants et de réfugiés, malgré les restrictions imposées par le gouvernement actuel? »
Référence
José del Pozo. (2009). Les Chiliens au Québec. Immigrants et réfugiés, de 1955 à nos jours. Montréal: Boréal.
Référence
José del Pozo. (2009). Les Chiliens au Québec. Immigrants et réfugiés, de 1955 à nos jours. Montréal: Boréal.
[1] Louise Elliot.(14 février 2011) «Immigrant visas to drop 5%: records» CBC News. Accédé le 14 février 2011 à cbc.ca/canada/story/2011/02/12/canada-immigration-rates.html. Les commentaires racistes et anti-immigrants m'inquiètent.
[2] L'application des règles n'est pas uniforme et illustre le racisme et les préjugés enfoncés dans les structures canadiennes (et peut-être ceux des gens qui travaillent dans ces structures). Del Pozo compare le temps d'attente pour acquérir un visa de résidence et le statut de réfugié. Les joueurs d'hockey provenant de l'Europe de l'est reçoivent un visa de résidence deux jours après leur entrée au Canada, tandis que de véritables immigrants et réfugiés du Chili doivent attendre plusieurs mois, voire des années.
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